• Ce week end il y avait à Grenoble un exposition canine. Comme Link et moi ne sommes pas des "pur race" nous n'aurons jamais le droit d'y participer, même si pour nos humains -et pour nous- cela n'a aucune importance. Mais, par curiosité, ils ont décidé d'aller faire un tour, juste pour voir. Et bien, disons que ce n'est pas pour eux...

    Bien sur les chiens sont très beaux et leur maitres ont beaucoup travaillé mais atendre toute une journée, dans la chaleur pour faire 3 tours de piste avec son chien, qui parfois est trainé de force, ce n'est juste pas pour nous.

      

    Ils ont été un peu déçu de l'organisation, il n'y avait que des participants, aucun eleveur qui présentaient leur chiens, parler de leur race... la halle d'exposition semblait bien vide avec just un show room au centre et des cages tout autours...

    Mais peut être y sont ils allés un peu tard...

      

    Exposition canine et mon premier "trick"

    Berger belge Tervueren

    Exposition canine et mon premier "trick"

    Bouvier Australien

    Exposition canine et mon premier "trick"

    Lévrier Arabe

    Exposition canine et mon premier "trick"

    Lévrier Irlandais

    Exposition canine et mon premier "trick"

    Whippet

    Exposition canine et mon premier "trick"

    Beauceron

    Exposition canine et mon premier "trick"

    Exposition canine et mon premier "trick"

      Et pour nos amies Honey et Indigo, deux beaux Dogues Allemand !

     

    Et ils ont été ravis de voir un jeune malamute, la race préféré de Sébastien. Il ont eu plein de câlins et de bisous et on pu discuté avec son humaine des carateristiques de la race et cela les a conforté dans leur choix.

    D'ici quelques années, peut être qu'une soeur malamute viendra agrandir notre meute...

      

    Maïté et Sébastien sont restés pour regarder les "best in show" du groupe 5 (chien primitifs dont le Husky et le malamute font parti) car ils étaient arrivés trop tard pour voir le concours par race de ce groupe.

    Maïté était fan des allures du Husky présenté, mais malheureusement, il n'a pas été classé dans les 3 premiers.

      

      

    Voila le résumé de leur après midi sans nous. En rentrant, nous avons bien sur passé en revu toutes les odeurs qu'ils avaient ramené sur eux!!  

      

    Ce week end, en dehors de notre traditionnelle balade, Maïté et moi avons travaillé mon premier trick tour, dans le cadre du Online Clicker Challenge auquel notre amie australienne Honey nous a invité.

    Nous avons décidé de commencer par quelque chose de facile, parce que je le fais naturellement, pour commencer : passer entre les jambes de Maïté.

    Ce n'est pas encore parfait mais ça commence a venir. Je vous montre la séance improvisée que nous avons fait dans le jardin avec Link et Maïté.


    Nous aimons tous beaucoup le clicker !!

    Maïté dit que cela renforce encore plus les liens qui nous unissent, et qu'est ce qu'on s'amuse !!


    Pour l'ordre, Maïté n'a pas su trouver de mot qui lui convenant et elle a donc décidé que les ordres "amusant" auront un mot anglais associé. En général, la langue anglaise a des mots plus courts qui correspondent a ces tours.

    J'ai donc appris "between" et devient un chien bilingue ;-)


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  • Avant de vous en dire plus sur notre incroyable aventure, des nouvelles de Link. Ce matin, Maïté a reçu un coup de téléphone de notre vétérinaire lui confirmant le diagnostique d'hypothyroïdie. La prise de sang a montré un dosage en hormones thyroïdiennes de 10µg/L alors que la normale se situe entre 20 et 50 µg/L.

    Link aurait donc droit à un traitement à vie d'hormones et un suivi tous les 6 mois chez le vétérinaire mais pourra vivre sa vie parfaitement normalement.

    Nos humains et moi-même sommes soulagés de ce diagnostique car l'autre option était la leishmaniose, une maladie très grave pour nous autres toutous.

    Merci encore à tous pour vos gentils message !! 

      

    Avec tous ces événements, je n'ai pas eu le temps de vous raconter l'aventure extraordinaire que nous avons vécu il y a 15 jours !

    Voyez vous, je vous avais déjà raconté mon incroyable histoire, comment moi et mes frères et sœurs avons été déposés devant une association à l'âge d'à peine un jour. Par un hasard des choses, nous avons retrouvé les humains qui m'ont élevé et sommes allé leur rendre visite il y a quelques mois. Le destin a fait que ce jour là, un de mes frère était de passage également à l'association. J'ai pu donc retrouver Daymon ce jour là.

    Retrouvailles...

    Retrouvailles...

    C'est vrai que l'on ne se ressemble pas et pourtant, nous sommes bien de la même portée !!

      

    Et bien, suite à ces révélations, mon humaine est entré en contact avec mon autre frère Eagle et ma sœur Elfy et le 8 mai, nous étions tous invités chez les humains d'Eagle.

      

    Retrouvailles...

    Il est pas beau mon frère ?

    En fait, tous mes frères et sœurs se ressemblent avec leur fourrure loup et leurs yeux bleus. Il n'y a que moi qui ai le poil noir et les yeux marrons...

    Par prudence, Link est resté à la maison car même s'il fait beaucoup de progrès, il reste tout de même craintif et aime son calme et se sentir en sécurité. Une maison nouvelle avec un chien et des gens qu'il ne connait pas et des enfants autours aura été sans doute trop stressant pour lui (et pour nos humains aussi ^^). Il est resté chez nous donc, mais entre de bonnes mains, il a été dog-sitter par l'humaine de Sam.


    Mardi matin nous sommes donc partis pour 1h15 de trajet afin de retrouver mon frère. Rendez vous pris sur le parking d'une grande surface pour la première prise de contact.

    Nous sommes arrivés un peu avant midi 


    Avant de rentrer dans le territoire d'Eagle, nous avons été faire un petit tour pour nous dégourdir les pattes et faire plus ample connaissance, sans nos humains nous retardant à l'autre bout de la longe.

    Eagle m'a montré tous ses coins, notamment un petit cours d'eau bien boueux pour se rafraichir les pattes, un régal !! Bizarrement nos humains ont trouvé ça moins sympa... Ils ne savent pas ce qu'ils ratent, la bonne odeur d'une eau stagnante et vaseuse, mmmh, quel délice !!

      

    Après avoir joué un long moment ensemble, nous avons pu enfin rentrer dans le jardin d'Eagle et rencontrer les petits humains !! J'aime beaucoup les petits humains et fait très attention à eux car comme les chiots, ils sont très fragiles et les humains deviennent très en colère si on les bouscule un peu trop fort. Mais moi, j'ai l'habitude et en ballade, j'aime beaucoup aller me faire câliner par eux même si parfois, ils ont un peu peur de moi...

    Retrouvailles...
    Tu joues à la balle avec moi, petit humain ?!?

     

    Mais les petits humains d'Eagle ont l'habitude de vivre avec mon frère et donc ils n'avaient pas du tout peur de moi. J'en ai donc profité pour me faire câliner et gratouiller !!

      

    Mais bien sur, mon activité favorite a été de jouer, jouer, et rejouer avec mon frère !!

    Retrouvailles...

    Retrouvailles...

    Une légère ressemblance ?

    Retrouvailles...

    Ou un vrai air de famille ... ? 

     

    Et nous avons joué ainsi pendant des heures !!

    Pour les humains c'était l'heure de la gamelle, et ils ont fait un feu dans une bassine pour faire cuire de la viande dessus ! J'ai trouvé ça très étrange mais l'odeur qui s'en dégageait était tellement irrésistible que je m'en suis roussi les poils... Aouch...

      

    Malheureusement pour nous, le temps n'est pas resté au beau fixe et tout le monde a été rapatrié à l'intérieur. Quoi, nous aussi ?? Fini les jeux dehors, il était temps de montrer que je savais être un parfais husky d'intérieur. Et j'ai été - à peu près - sage même si je mourrais d'envie de retourner dans le jardin pour une séance de jeu !!

    Eagle et moi avons même partagé une couverture !

    Retrouvailles...

    Et même en plus, on pose pour vous !!

    Une fois le déjeuné passé, nous avons été autorisé à jouer un peu dans la maison et j'ai montré à Eagle mon jeu favori : la bagarre !!

    Retrouvailles...

    Retrouvailles...

    Mais les humains nous ont stoppés rapidement, avec leur règle stupide de ne pas jouer  à l'intérieur... Pfff, les humains, ils ne savent vraiment pas profiter des bonnes choses...

      

    Du coup, à la place, ils nous ont fait poser ! Je ne vois pas du tout l'intérêt de poser ! Ils pointent sur nous de gros appareils noir, disparaissent derrière et ensuite le montre aux autres humains qui soient rigolent, soit s'extasient... Moi, lorsque j'ai voulu voir de plus près de qui ce tramait avec cet appareil, je me suis fait chasser parce que soit disant, j'avais bavé dessus ! Non, je ne vois pas du tout ce qu'il y a de fun à poser. Les humains sont vraiment bizarres...

    Retrouvailles...

    Retrouvailles...Ca doit être un truc de famille de fermer les yeux lors des photos...

    Retrouvailles...

    Un ptit câlin

    Retrouvailles...

    Allez viens, on leur dit qu'on en a marre !!

    Bon, c'est bon maintenant, fini les photos. C'est que mon frère et moi, on a des tas de choses à se dire !! Il parait que les chiens n'ont pas de mémoire résiduelle et ne sont pas capables de se reconnaitre. Nous on sait la vérité mais on vous ne la dira pas, na !

    Ce qui est sur, c'est que nous avons notre code à nous et les humains étaient vert de jalousie de ne pas savoir ce que l'on s'est raconté ! Héhéhé !!
      

    Alors, on a de belles voix dans la famille !!

    Je vous mets au défi de savoir ce que l'on s'est raconté.

    Voila notre journée touche à sa fin, nous sommes rentré sous la pluie retrouver Link. Moi j'étais tellement fatigué que j'ai dormis tout le long du trajet.

    Link a bien profité de câlin des humaines de Héra et Sam toute la journée mais était tout de même bien content de nous retrouver. Il nous a fait la fête à tous mais j'étais trop fatigué pour jouer avec lui...

    Eagle, mon frère de sang

    Retrouvailles...

    Link, mon frère de cœur

    Retrouvailles...


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  • La photo du week end

    Merci de tous vos gentils petits mots concernant Link !

    Nous n'avons pas de nouvelles du vétérinaire, mais avec le jour férié de la semaine dernière, nous savions que les analyses pourraient pendre un peu plus de temps.

    Nous devrions en savoir plus dans le début de la semaine et nous vous préviendrons.

    Link ne se porte pas trop mal, il continue de perdre beaucoup de poil mais grâce à un traitement homéopathique, cela le démange beaucoup moins.

    Il reste tout de même un peu fatigué.

     

    Bonne semaine à tous et à bientôt.


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  • Suite plusieurs questions de nos amis, nous avons décidé de faire un poste sur les 4 races de chiens de traineau admises par la fédération. Cela ne veut bien entendu pas dire que les autres races ou croisements ne peuvent pas être attelées. 

     

    Le husky de Sibérie.

    Les chiens de traineau

    Origine

    Il fut élevé par la tribu inuit des Tchouktchis qui venaient du nord-est de Sibérie. Région du lac Baïkal. Le nom "Husky" voulait dire en son temps, enroué. Cela provient du hurlement enroué de ce chien qui se rapproche de celui du loup. Chez les Tchouktchis le chien était très respecté. Ils préservaient déjà la race en n'autorisant que les bons sujets à se reproduire.

    Les Russes, en 1867, vendent aux Américains le territoire Alaskan et on retrouve ces mêmes tribus de Tchouktchis en Alaska après qu'ils ont franchi le détroit de Bering. C'est 1908, que l'Américain William Goosak, marchand de fourrure, importe le premier attelage de Husky. Puis, par la suite on retrouve ces mêmes chiens dans la course All Alaskan Sweepstake, grâce à un jeune Ecossais du nom de Fox Maule Ramsey.

    D'abord méprisé en raison de sa taille relativement petite et de sa fine élégance, il conquit ses lettres de noblesse en faisant la preuve de sa robustesse et de sa rapidité, lors de courses particulièrement éprouvantes.

    Plus tard, Olaf Swenson, grand utilisateur de chiens de traîneau, ramena sur la côte est des Etats-Unis, quatre de ces meilleurs Husky. Et, c'est sous son impulsion, avec Arthur Walden, que ces chiens allaient conquérir et dominer les courses en Amérique du Nord. Le premier standard de la race du Sibérien-Husky fut publié en 1932 par l'Américan Kenel Club. 

    Aspect général

     Chien de travail de taille moyenne, à la démarche légère et vive.
    Ses allures sont élégantes. Il remplit avec efficacité sa fonction de chien de trait, en tirant une charge à une vitesse modérée sur une grande distance. Il allie puissance, rapidité et endurance. Un sujet en bonne condition a une musculature ferme et bien développée et ne présente pas d'excès de poids.

    Coureur de grand fond, adapté aux climats très froids, c'est un athlète de haut niveau qui est capable de parcourir près de 100 kms par jour, en tirant une charge voisine de 50 kg, par des températures approchant les -50°C

    Caractère

    C'est un excellent ami de l'homme, sérieux, courageux et très intelligent, noble et réservé. Il est doté d'un sacré caractère, sait ce qu'il veut et l'obtient.

    On l'accuse trop souvent à tort d'agressivité. C'est absolument faux de lui attacher cette étiquette. Non seulement il n'a aucune agressivité mais il aime les enfants. Il est lui-même un grand joueur, mais il ne supporte pas l'injustice.

    Le Sibérien-Husky est indépendant. Il est chasseur et a le flair très développé. Sous une couche de neige très épaisse il est capable de suivre une piste à l'odeur laissée par l'animal, même après plusieurs jours. Il chasse pour son plaisir et par instinct. Le Sibérien-Husky est un fugueur, en quête de grande escapade en solitaire ou en compagnie de ses compères. Il est aussi un chien de meute, avec une hiérarchie bien établie au sein de la meute ou du clan.

     
    Le malamute d'Alaska 

    Les chiens de traineau

     Origine

    Le malamute tire son nom des « Malhemuits », tribu esquimau habitant le golfe de Kotzebue et dont le nom signifie « A les hommes vivant là où il y a de grandes vagues ».Le Malamute d'Alaska est apparement le seul chien indigène d'Amérique.

    Aspect général

    Le plus puissant et le plus robuste des chiens de traîneau. Doté d'une ossature forte, d'une musculature très puissante et d'une fourrure très épaisse, il ressemble un peu à un « gros nounours ». Mais il est un grand sportif et un entraînement régulier en fera un athlète accompli. Surnommé « Locomotive des Neiges » il est moins à l'aise en vitesse pure qu'en randonnée ou en course de longue distance.

    Le mâle mesure en moyenne de 55 à 65 cm et pèse environ 45 kg. Il porte un masque en forme de casquette sur le haut de la tête et autour de ses yeux. Ses yeux en forme d'amandes sont toujours bruns.. Mais, on peut en faire un compagnon très affectueux mais de préférence fait pour vivre en meute. 

    Caractère

    Chien de traîneau, il est avant tout un chien de meute, et, s'il est amical envers l'homme, il n'en est pas de même avec les autres chiens du même sexe sur qui il essaiera d'étendre sa domination. Il est d'une grande intelligence mais aussi d'un caractère très affirmé. Son caractère indépendant nécessite une éducation très ferme. Affectueux, loyal, fidèle, le Malamute d'Alaska est un chien très facile à vivre.
     

    L'esquimau du Groenland 

    Les chiens de traineau

    Origine 

    Issu du chien esquimeau du groenland, il a été le compagnon des chasseurs migrants des confins de la Sibérie pour s'établir au Groenland. Dans ses veines coule du sang de loup. Autrefois les Esquimaux attachaient les chiennes en chaleur à quelque distance de leur campement afin qu'elles soient couvertes par des loups.

    Ce chien a fait son apparition en Europe en 1913 lors de la construction du chemin de fer de la Jungfrau pour transporter des marchandises sur une piste enneigée de 34 kms. Mais c'est lors de multiples expéditions polaires qu'il travailla sa réputation. De caractère rude, habitué aux conditions de vie difficiles, il n'est en aucun cas un chien d'appartement. Fugueur, il retrouve son instinct de chasseur après avoir pris le large. Chien de meute, il a besoin d'autorité. Il se montre cependant très doux et sociable envers l'homme.

    Aspect général

    Ce spitz polaire massif donne une impression de force. Ce grand et beau chien à la fourrure épaisse, qui tient du loup boréal, est d'une vigueur et d'une résistance étonnantes. Bâti pour le travail et l'endurance.

    Son corps est très musclé. Il a la mâchoire puissante, les oreilles courtes et dressées vers l'avant. Son poil long, épais, est également lourd au toucher. Les couleurs les plus rencontrées sont le corps blanc et la tête charbon ou le corps noir et la tête blanche. Il existe des types différents suivant les régions du Groenland. Celui de la côte ouest est plus lourd, plus fort, celui de la côte est (Ammassalik) plus petit et plus rapide.

    Caractère

    Très entier, il ne respectera qu'un maitre qui se comportera en vrai chef de meute et qui saura s'imposer par son autorité calme et impartiale.
    La réputation de bagarreur du groenlandais n'est pas surfaite. A la différence du husky, le groenlandais ne se bat pas pour dominer son adversaire mais pour l'éliminer physiquement. Si les blessures graves sont rares avec les huskies et généralement accidentelles, elles peuvent être fréquentes et éventuellement mortelles chez les groenlandais avec un maitre qui n'est pas capable de faire cesser toute velléité de bagarre.
     

     
     
    Le samoyede

    Les chiens de traineau
    Origine

    Originaire de la Sibérie, c'est à la faveur des grandes expéditions polaires (fin 19e, début 20e siècle) que le Samoyède commence à être connu. En 1889, l'explorateur anglais Robert Scott en ramène un couple d'Arkangelsk. Il reçoit le nom actuel de Samoyède, du nom de la tribu des nomades de l'Artique qui en possédaient des nombreux. Très vite sa robe a séduit l'Europe. Utilisé à l'origine pour la garde des troupeaux de rennes, la chasse et parfois le trait, il a vécu pendant des siècles en osmose complète avec l'homme dans les steppes désertiques de l'Artique. Ce qui en fait un des animaux les plus domestiqués du grand Nord. D'où un caractère très sociable, amical, qui lui permet de s'adapter à des environnements variés. Il peut aboyer (beaucoup parfois) et faire ainsi l'office de gardien à la différence des autres races nordiques.

    Aspect général

    Puissant et des bonne taille, endurant mais moyennement rapide, il a une superbe fourrure blanche qui le protège des trop grandes variations de température. Il ne craint pas particulièrement la chaleur. C'est un chien fort, actif et gracieux.

    Caractère

    Le samoyède est un chien polyvalent qui fut chien de chasse, chien de troupeau, chien de compagnie et chien de traîneau. Ceci explique sa différence avec les autres races. Il serait plus proche au niveau caractère des chiens européens. Au travail, les avis sont partagés : les uns le considèrent comme un chien de traîneau endurant, plein de vie et courageux, d'autres ne le considèrent pas comme un vrai chien de traîneau : cela est dû à sa polyvalence.
    Par contre, tout le monde est d'accord sur le fait qu'il est bruyant et joyeux. Il adore aboyer et bien qu’il ne soit pas spécialement gardien, il saura prévenir d’une intrusion sur son territoire.

     
     

    L’alaskan husky

    Il est difficile de parler des chiens de traîneau sans évoquer ce qui constitue la population la plus importante de chiens attelés au monde, l'alaskan husky.

     

    L'Alaskan Husky n'est pas vraiment une race de chien à proprement parler, plutôt une « catégorie » ou un « type ». En effet, l'Alaskan Husky n'est pas défini par son ascendance, mais par son but, qui est d'être un chien d’attelage efficace. Cela dit, beaucoup de mushers font la distinction entre Alaskan Husky et « croisement de chiens de chasse », ce qui laisse entendre qu'il y a un critère informel, selon lequel l'Alaskan Husky est censé posséder une certaine « proportion » de chien nordique.

    On a tenté plusieurs fois d'organiser l'élevage des Alaskan Huskies et d'établir un registre de ces chiens, mais ces tentatives n'ont jamais reçu de grand soutien. Bien que les élevages de chiens d'attelage soient nombreux et souvent de grande capacité, parfois de plus d'une centaine de chiens par élevage, et bien que leur population totale soit estimée à plus de 100 000, cette « variété » de chien demeure non-officielle.

    L'Alaskan Husky, un peu comme le border collie, est un chien de travail et se définit donc surtout par sa capacité de travail.

    Les chiens de traineau

     
    Pour bien comprendre ce qu'est l'Alaskan husky, il faut remonter très loin dans l'histoire :

    les Indiens qui migrèrent d'Asie (30 à 40000 ans) et s'installèrent dans la zone subarctique de l'Amérique du Nord
    les esquimaux, en provenance de Sibérie et qui n'arrivèrent en Alaska il n'y a que quelques centaines d'années, après avoir occupé le canada et le Groenland.


    Ces deux peuples amenèrent leurs chiens constituant des souches :

    d'Esquimo-dogs proches de nos chiens de races nordiques
    d'Indian-dogs petits et grands.

     
    Cette diversité originelle de populations canines alaskanes fait qu'il est impossible de définir clairement les origines des chiens peuplant l'Alaska actuellement.
    Quand le Husky fit son apparition au début du siècle, les éleveurs lui reconnurent ses qualités et se tournèrent vers un compromis qui devait leur permettre, par croisements successifs, de déboucher sur le chien le plus rapide et le plus endurant qui existe actuellement au monde : l'Alaskan Husky. Ce dernier, s'il conserve une allure générale "nordique" est impossible à décrire, donc à standardiser. Il est autant le fruit du hasard que celui d'une sélection poussée vers la performance.
     

    Apparition des chiens en France 

    L'aventure et la recherche polaire font partie du patrimoine français; le docteur Jean-Louis Etienne en a ravivé le souvenir ces dernières années.

    Avant lui, le commandant Charcot, l'ethnologue Paul-Emile Victor, le professeur et chercheur Jean Mallory et bien d'autres, ont grandement participé aux découvertes et connaissances des domaines Arctique et Antarctique.

    Dès 1915, l'Américain Scotty Allan introduit environ 450 chiens en France. Ils sont utilisés à des fins militaires pour transporter des munitions lors de la Campagne des Vosges, les chars et les chevaux échouant dans cette entreprise.
     

    Les chiens de traineau

    Vers 1935, Paul-Emile Victor refait parler des chiens de traîneau en rapportant de ses expéditions les premiers chiens Eskimos du Groenland. Il réalise en 1938 la Traversée des Alpes Françaises.

    En 1954, devant les difficultés d'accès à certains villages du Cantal, le Docteur Delort utilise les chiens nordiques pour aller visiter ses patients et organiser les premières évacuations sanitaires.

    Les années 1970 voient l'arrivée massive des Huskies de Sibérie par l'intermédiaire des équipages d'Air France qui réalisent les vols Paris-Tokyo avec escale et changement d'équipage à Anchorage (Alaska). Victimes de leur succès grâce à leur yeux bleus, cette race fût la plus abandonnée et la plus euthanasiée en France jusqu'à 1998 environ.

    Heureusement pour eux, la tendance commence à s'inverser.

     
     
    Spécificité des chiens 

     
    La loi du clan 
     
    Les chiens nordiques de traîneau ou de chasse ont tous une silhouette générale, des comportements, des instincts communs qui rappellent le grand ancêtre : le loup.
     
    Les chiens de traineau
    Ils ont un corps solidement charpenté, une fourrure épaisse et double, la queue retournée sur le dos.

    Tous respectent une hiérarchie sociale dans la meute, avec un chef de groupe dominant, qui s'impose comme étant le chien aussi fort physiquement que psychologiquement; ils obéissent à des lois auxquelles il leur est difficile, instinctivement, de passer outre. Ils ont un instinct de chasse très développé (sans toujours faire de différence entre la faune sauvage et domestique). De plus, la plupart hurlent plutôt qu'ils n'aboient.

    Les lois auxquelles ils se soumettent volontiers répondent toutes à l'instinct de conservation de l'espèce, qui prime dans la plupart des comportements animaux.

    Oui, ils communiquent !

    Ils communiquent entre eux par des attitudes de soumission (la plus spectaculaire : sur le dos, pattes en l'air, la gorge déployée et vulnérable) ou de provocation (pattes raides en se grandissant et en hérissant leur fourrure pour impressionner).

    Lorsque les motivations sont fortes, ils se battent mais rarement jusqu'à la mort, le chien le plus faible pouvant à tout moment interrompre le le combat en adoptant l'une des positions de« soumission ».

      

    Bon allez, ne boudez pas, tout le monde peut faire du traineau !!! 

    Les chiens de traineau 


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  • Tout d'abord, merci à vous tous de vos gentils messages concernant la santé de Link.

    Link a été chez le vétérinaire mardi soir pour sa prise de sang afin de confirmer le premier diagnostique.

     

    Bien sur, j'ai manifesté mon mécontentement haut et fort car nos humain ont osé me laissé à la maison... tout seul...

    Maïté dit que cela est bon pour moi et Link de nous dissocier car d'une part cela nous apprend à rester seul (j'avoue, j'ai beaucoup de mal avec ça) et d'autre part, cela permet à nos humains de passer du temps avec l'un ou l'autre d'entre nous afin de renforcer les liens et l'attachement qui nous unissent.

    Et cela permet aussi à nos humains de pouvoir mener l'un ou l'autre d'entre nous chez le vétérinaire sans se demander si la maison ne va pas être un champ de ruine en rentrant. Pour cela, ils ont intérêt a bien cacher la poubelle car je suis au aguets !!

      

    Bref, ils avaient rendez vous à 18h20 et ils étaient déjà en retard à cause de leur travail et avaient juste eu le temps de passer prendre Link à la maison, sans me sortir... Bon, c'était juste un petit rendez vous et le vétérinaire n'est pas loin, ils pensaient en avoir juste pour 1/2h. Mais lorsqu'ils sont arrivés là bas, notre vétérinaire devait traiter une urgence, un gros doberman de 56kg qui n'arrivait plus à se lever et attendait sur une couverture dans la salle d'attente.

    Maïté était bien désolé pour lui mais le fait d'avoir un chien dans la même pièce que Link lui a montré que leur entrainement porte ses fruits car, bien qui ai essayé d'aller voir l'autre chien, il s'est vite calmé et s'est couché sagement sous la chaise de Maïté.

      

    Donc ils ont attendu. Entre temps, Sébastien est rentré à la maison pour me sortir et me dégourdir les pattes car cela commençait à faire trop long pour moi, j'ai besoin d'exercice quotidien.

    Vers 19h30, le vétérinaire est venu les chercher pour l'examen de Link. Ce n'était pas notre vétérinaire habituelle mais son mari, un homme très gentil également. Il s'est beaucoup excusé mais Maïté lui a dit que ce n'était pas grave, et que c'est plutôt rassurant de voir que s'il nous arrive à nous une urgence, nous pouvons nous déplacer à la clinique et être traité très vite.

      

    A la clinique, nous sommes connus mais pas pour les mêmes raisons. Bon déjà, nous sommes beaux et nous sommes sympas avec tout le monde. Nous avons donc droit à chaque fois à pleins de câlins et de mots gentils, surtout de la part d'Erika, la secrétaire. Elle vient même nous câliner dans la salle d'attente quand elle a un peu de temps.

    Mais nous sommes aussi connu pour être des cas "a part". Selon nos deux vétérinaires, Link est le chien le plus patient et gentil pour les soins, même les piqûres, il ne bouge jamais et est toujours content de les voir. Moi... et bien moi, c'est tout le contraire. Attention, ce n'est pas que je sois méchant, mais je suis un peu chochotte douillet. Maïté me dit souvent qu'elle se rappellera toujours de la fois où je m'étais coupé entre les doigts et, pour mieux voir la plaie, le vétérinaire avait du me couper les poils, et j'avais pleuré comme une fille dès qu'il approchait les ciseaux de ma patte.

    Ils ont été obligés de se mettre à 3 sur moi pour me maitriser et je hurlais à la mort alors qu'ils ne faisaient que couper quelques poils. Bon, ce n'est pas l'épisode dont je suis le plus fier... J'ai aussi tordu plusieurs aiguilles et me faire prendre un cachet est un vrai challenge. Mais je suis tellement mignon...

      

    Donc Link a fait la fête au vétérinaire, qui l'a laissé renifler partout avant de le mettre sur la table. Il lui a ensuite fait un examen complet avant de regarder son ventre. Le vétérinaire a dit à Maïté qu'il allait se faire appeler Attila désormais car c'est la deuxième fois qu'il rase un animal et que le poil ne repousse pas, hahaha.

    Vétérinaire, clicker et une nouvelle bêtise

    Link a repris 500g depuis la dernière visite mais il reste maigre malgré le fait qu'il mange la même ration que moi, qui pèse 6 kg de plus.

    L'état de son ventre a empiré, cela ressemble presque à de l'Eczéma ce qui veut dire beaucoup de soin, Bétadine 3 fois par jour, traitement homéopathique pour l'instant (cortisone si son état s'aggrave) et pansement sous les aisselles, là ou il se gratte au sang.

    Autant vous dire que Maïté a été pas mal occupée ces derniers jours !!


    Mais elle n'a pas abandonné le clicker et voici une vidéo qu'elle a faite pour les 1 mois de clicker de Link. Il connait désormais 4 ordres et arrive désormais mieux à gérer ses émotions tout seul.

    Voici une démonstration de ses progrès.



    Nous vous tiendrons au courant dès que nous aurons des nouvelles du vétérinaire.


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